L’année 2010 a commencé au Niger dans un climat tout azimut de crises, de tensions, de contestations et de revendications de tout genre (syndicales, politiques etc.)
Sur le plan économique et social, les mauvaises pluviométries enregistrées en 2009 ont occasionné un déficit céréalier et fourrager important avec comme conséquence l’installation d’un climat d’insécurité alimentaire exacerbé par la non-réactivité des autorités de l’époque qui, pour des calculs politiciens, ne voulaient pas admettre l’existence d’une crise alimentaire dans le pays. Et justement, sur le plan politique, la situation se caractérisait aussi par un imbroglio politico-institutionnel lié à l’initiative, très contestée tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, du Président TANDJA de modifier la constitution pour prolonger son deuxième et dernier mandat qui légalement prenait fin en décembre de l’année 2009.
La conjugaison de ces différentes situations donnera lieu dès le 18 février à un coup d’État « propre » qui destitue le président et place à la tête du pays des autorités transitoires en attendant l’organisation des différentes élections et restaurer enfin la démocratie.
Économiquement, socialement et politiquement, la situation est vécue comme telle à Tillabéri, avec évidemment quelques incidences sur le projet, dont la plus importante c’est le départ du maire élu et son remplacement par une Administrateur Déléguée, Mme DORO Aminata DABALAGA.
Sur le plan opérationnel, la réduction de l’équipe de 3 à 2 personnes avec le départ au bon milieu de l’année, de Mme ABDOULAHI Biba, doyenne et mémoire du projet, reste le fait majeur à signaler. Sinon, les activités ont été réalisées pour la plupart sans grandes difficultés.
Le présent rapport revient sur l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les activités réalisées et non réalisées dans le cadre des programmes 2010 de la ville et de l’association Juvisy-Tillabéri.
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